actualité
Publié le 28.10.20
[ Mise à jour 21.11.24 ]
Pas de quartier pour les déchets !
1. Rénovation de bâtiments existants
La majorité des constructions de l’ancien hôpital (60% environ) est préservée et reconvertie, limitant considérablement la quantité de matériaux de démolition à évacuer et leur prise en charge par les différentes filières de recyclage ou de traitement.
2. Réemploi in situ des matériaux de gros œuvre et du béton
La pierre, la brique et le béton provenant des bâtiments déconstruits sont broyés. Réduits en gravats, ils sont stockés in situ, puis réutilisés comme matériau de remblai dans la construction du futur quartier.
3. Production de béton recyclé
Une partie du béton provenant du bâtiment Rapine est broyée et transformée en granulats. Ces fragments remplacent le gravier naturel, issu de carrière ou de rivière, dans la fabrication d’un nouveau béton.
4. Réemploi des matériaux
Avant la déconstruction ou la rénovation des immeubles du site, les matériaux de second œuvre – portes, fenêtres, radiateurs, poignées, robinets, WC, équipements électriques… – sont démontés et stockés dans le bâtiment Pinard. Ils connaîtront une seconde vie, prioritairement sur place. Les opérateurs désignés pour la réalisation des immeubles du quartier sont incités à les réutiliser dans leurs projets afin d’atteindre des objectifs de réemploi. Les matériaux collectés non réutilisés sur place seront destinés à d’autres projets.
Sur le sujet, voir ou revoir la Petite Conférence de Saint-Vincent-de-Paul #2 "Matières et Réemploi"
5. Recyclage des urines
Les vertus de l’utilisation agricole des urines, au fort pouvoir fertilisant, sont aujourd’hui redécouvertes. Le futur quartier sert aujourd’hui de laboratoire grandeur nature. Certains bâtiments seront équipés de toilettes séparant l’urine des autres déjections, condition sine qua non de son exploitation en engrais. Si la maîtrise du procédé technique est aujourd’hui acquise, des aspects administratif et économique demeurent en cours d’étude.
Article issu du blog sur le projet
Saint-Vincent-de-Paul,
à retrouver ICI